Optimiser un portefeuille grâce à la diversification

Une large diversification du portefeuille est un principe essentiel pour investir de l’argent à long terme. L’article suivant explique la signification du terme «diversification», ce qu’il recouvre exactement, les différents types de diversification et comment les investisseurs peuvent mettre en œuvre facilement une stratégie de diversification.

Définition: le principe de la diversification

«Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier», tel est l’un des adages boursiers les plus connus. Cela veut dire que les investisseurs doivent répartir leur fortune entre différentes valeurs patrimoniales. Le lexique financier de la Handelszeitung fournit par exemple une définition possible de la diversification:

[…] Dans le monde financier, on entend par diversification la répartition des risques au sein d’un portefeuille grâce à des valeurs et à des formes de placement hétérogènes, tout en obtenant des rendements aussi élevés que possible.

Selon cette définition, la diversification ne se limite pas à la répartition entre différentes catégories d’actifs telles que les actions, divers types de titres à revenu fixe, les métaux précieux et les matières premières, l’argent liquide, les monnaies, les cryptomonnaies ou l’immobilier, mais revêt une autre dimension à savoir la répartition au sein d’une catégorie d’actifs. Ainsi, les investisseurs ne devraient pas miser sur une seule action, mais sur différents titres de divers secteurs, pays et régions.

Le contraire de la diversification est donc la concentration. Dans ce cas, le portefeuille se compose d’un seul ou de très peu de titres issus d’une seule catégorie d’actifs. Il peut toutefois en résulter ce que l’on appelle des «gros risques». On entend par là l’accumulation de risques de défaillance ou de perte résultant de la pondération excessive d’une seule catégorie d’actifs, d’un seul secteur, d’un seul pays ou d’un seul titre.

Objectifs de la diversification

Réduire les risques

Toute personne qui investit de l’argent sur le marché des capitaux court toujours le risque de voir la valeur de ses investissements baisser. Les investisseurs s’efforcent donc de trouver des moyens de réduire la probabilité de perte de valeur. Une façon d’y parvenir consiste à répartir les placements entre différents titres et catégories d’actifs. Il est préférable de procéder à une telle diversification des risques car toutes les catégories d’actifs et tous les titres n’évoluent pas exactement de la même manière.

Prenons un exemple: entre début 2023 et fin septembre 2023, l’indice des actions suisses (SMI) a accusé une légère baisse de 0,3%, tandis que le Swiss Bond Index, qui mesure l’évolution des emprunts d’État suisses, a progressé de 3,67% sur la même période et que l’or en francs suisses a bondi d’environ 3,5%. Les catégories d’actifs évoluent en effet différemment, tout comme les marchés d’actions. Ainsi, sur la même période, l’indice directeur allemand Dax a affiché une hausse de 8,65%, tandis que l’indice directeur américain S&P 500, calculé en dollars, a progressé de plus de 12%.

Dans le jargon spécialisé, on dit aussi que les catégories d’actifs, marchés et titres ne sont pas entièrement corrélés les uns aux autres, c’est-à-dire qu’ils ne présentent pas une évolution synchrone exacte. Quiconque se diversifie n’est donc pas tributaire de l’évolution d’un titre ou d’une catégorie d’actifs en particulier, mais peut compenser à long terme les pertes dans un domaine de placement par des gains dans d’autres domaines. C’est pourquoi une large diversification peut aider à réduire les risques du portefeuille. Autrement dit: le rapport risque-rendement du portefeuille peut être amélioré grâce à une bonne diversification.

Le biais domestique et ses dangers

Partout dans le monde, on observe ce que l’on appelle le «home bias» ou biais domestique. Selon lui, les investisseurs ont tendance à investir davantage sur le marché d’actions national, car les gens pensent mieux connaître les entreprises de leur pays et pouvoir leur faire davantage confiance. Il est toutefois prouvé qu’une telle manière de faire accroît les risques dans le portefeuille.

De nombreux marchés d’actions nationaux présentent en effet un gros risque dans certains secteurs ou pour certains titres. Dans l’indice directeur suisse SMI par exemple, les titres pharmaceutiques et chimiques représentent environ 40%, Roche et Novartis atteignant près de 30% à eux seuls. De plus, Nestlé est une autre action dominante dans le SMI, avec environ 23%. Le secteur financier est quant à lui très fortement représenté dans les indices boursiers européens, tandis que le secteur technologique y est nettement sous-pondéré par rapport aux États-Unis.

En outre, du fait d’une orientation régionale du portefeuille, les investisseurs perdent des opportunités de rendement sur d’autres marchés, comme nous l’avons vu plus haut. Il est donc important de surmonter le biais domestique et de se diversifier à l’échelle mondiale.

Exploiter des opportunités de rendement supplémentaires

Un autre objectif de la diversification peut être d’améliorer les opportunités de rendement à long terme d’un portefeuille. Le marché des actions le montre bien. Ceux qui n’ont investi qu’en Europe au cours des dix dernières années ont réalisé une hausse annuelle de 6,32% à l’aune de l’indice des actions MSCI Europe. Mais ceux qui ont misé sur le MSCI World ont enregistré une hausse de valeur annuelle de plus de 10% sur la même période. En évoluant dans un univers de placement très restreint, on peut donc passer à côté d’opportunités de rendement à long terme.

Les différents types de diversification

La diversification naïve

Une première forme de diversification du portefeuille est ce que l’on appelle la «diversification naïve». L’investisseur veille simplement à répartir son portefeuille sur le plus grand nombre possible de placements, sans tenir compte de la corrélation entre les différents placements. Un investisseur pourrait, par exemple, investir de manière diversifiée dans un très grand nombre d’actions technologiques. Toutefois, celles-ci évoluant généralement de manière très synchrone, on peut se demander quel est l’effet de diversification et si cela permet effectivement d’améliorer le rapport rendement-risque du portefeuille.

La diversification du portefeuille selon Markowitz

Dans les années 50, l’économiste américain et prix Nobel Harry M. Markowitz a développé sa «théorie moderne du portefeuille». Il a prouvé mathématiquement qu’une large diversification du portefeuille peut, dans certaines conditions, réduire le risque sans que les investisseurs n’aient à subir de pertes de rendement ou qu’il est possible d’augmenter le rendement tout en conservant le même risque.

Contrairement à la diversification naïve, le point de départ décisif est la corrélation mentionnée entre les catégories d’actifs ou les différents titres du portefeuille. Cette corrélation est mesurée à l’aide d’un coefficient de corrélation compris entre 1 et -1. La valeur 1 indique qu’il y a une corrélation linéaire positive parfaite entre les deux placements tandis que -1 signifie qu’ils évoluent dans le sens opposé. Avec un coefficient de corrélation égal à 0, ils évoluent indépendamment sans aucun lien les uns avec les autres.

La matrice de corrélation

La «matrice de corrélation» permet d’avoir une vue d’ensemble de la corrélation entre les différentes catégories d’actifs dans le temps. La corrélation entre deux variables est calculée sur la base d’une formule mathématique. Les investisseurs ne sont toutefois pas tenus de la calculer eux-mêmes, car il existe de nombreuses matrices de corrélation sur Internet.

De telles matrices, élaborées par exemple par J.P. Morgan Asset Management, montrent que les entreprises américaines et européennes à forte capitalisation boursière présentent, avec une valeur de 0,85, une corrélation assez élevée. Concrètement, si le S&P 500 progresse de 1%, le MSCI Europe augmentera de 0,85%.

En revanche, les emprunts d’État américains à long terme présentent une corrélation négative par rapport à tous les marchés d’actions. Un investissement dans des bons du Trésor américains à long terme offre ainsi un véritable effet de diversification par rapport aux actions, car les emprunts d’État américains ont tendance à augmenter lorsque les cours des actions baissent. L’or semble également être bien adapté: il affiche une corrélation de seulement 0,1 par rapport aux marchés d’actions mondiaux.

Les investisseurs peuvent également se diversifier sur le plan temporel en effectuant leurs placements à des moments différents. Une méthode simple consiste à mettre en place un plan d’épargne dans lequel l’investisseur investit toujours le même montant à intervalles réguliers, par exemple une fois par mois, dans un Exchange Traded Fund (ETF) ou un fonds d’investissement. Avec une telle diversification dans le temps, les investisseurs achètent davantage de parts de fonds en cas de baisse des cours et réduisent ainsi leur cours moyen d’entrée.

Astuce: pour l’épargne du troisième pilier en titres, comme le permet relevate, cet effet peut être obtenu très facilement en divisant le montant annuel maximal des versements dans le pilier 3a par 12 mois, puis en établissant un ordre permanent correspondant.

Comment diversifier un portefeuille avec les différentes catégories d’actifs?

Le marché des capitaux offre une multitude de possibilités pour constituer un portefeuille diversifié. Cela signifie qu’il est aujourd’hui possible d’investir de manière très simple et diversifiée dans les différentes catégories d’actifs. Quelques-unes des principales catégories d’actifs et leur effet de diversification sont présentés ci-après.

Diversification avec des actions

Par le passé, il n’existait guère de catégorie d’actifs plus rentable que les actions, raison pour laquelle elles sont particulièrement bien adaptées à la constitution d’un patrimoine à long terme, par exemple dans le cadre d’une approche «buy and hold».

Il est toutefois important que les investisseurs saisissent les opportunités du marché d’actions mondial de manière diversifiée, c’est-à-dire qu’ils diversifient largement leur portefeuille d’actions par branches, pays et régions. Les indices d’actions mondiaux largement diversifiés tels que le MSCI World ou le FTSE All World s’y prêtent. Le MSCI World, par exemple, comprend environ 1600 entreprises de 23 pays industrialisés, tandis que le FTSE All World comprend même environ 4100 titres de pays industrialisés et émergents.

La critique de Warren Buffett ou le nombre d’actions assurant une diversification suffisante

Warren Buffett, l’un des investisseurs les plus prospères et les plus connus de notre époque, n’est pas fondamentalement opposé à la diversification, mais il déconseille une diversification excessive. L’une de ses citations dit: «Une large diversification n’est nécessaire que lorsqu’un investisseur ne sait pas ce qu’il fait.»

Il est lui-même considéré comme un investisseur de valeur, qui analyse très précisément les entreprises de manière fondamentale et peut ainsi réduire les risques spécifiques à l’entreprise. Cela signifie qu’il compose un portefeuille relativement concentré à partir de quelques titres individuels, qu’il examine de très près et surveille en permanence.

Ceux qui souhaitent procéder de la sorte se demandent combien d’actions sont nécessaires pour une diversification suffisante. À ce sujet également, M. Buffett s’est exprimé un jour en ces termes, sans tenir compte du politiquement correct: «Concentrez vos investissements, car si vous avez un harem de 40 femmes, vous n’apprendrez jamais à les connaître vraiment.»

Autrement dit, celui qui a trop de titres individuels dans son portefeuille peut facilement perdre la vue d’ensemble. Pour Warren Buffett, 40 actions ou moins dans un portefeuille semble donc suffisantes pour une bonne diversification.

Cette méthode est toutefois déconseillée aux investisseurs privés qui n’ont ni le temps, ni les connaissances, ni les outils nécessaires pour analyser en profondeur le marché et les entreprises individuelles. De l’avis unanime des experts, ils sont nettement plus performants avec des ETF avantageux et largement diversifiés qui représentent des marchés, des régions ou des secteurs entiers.

Diversification avec des obligations

Les actions pouvant être soumises à de fortes fluctuations de cours à court terme, l’ajout de titres à revenu fixe, également appelés «obligations», peut être une bonne solution. Toutefois, les différents types d’obligations sont plus ou moins fortement corrélés aux marchés des actions. Selon JP Morgan Asset Management, les obligations américaines à haut rendement et les marchés d’actions mondiaux affichent une valeur relativement élevée de 0,79. Cela signifie que tous deux évoluent de manière similaire durant les différentes phases de marché. En revanche, comme nous l’avons déjà vu, les emprunts d’État américains à long terme, qui présentent en moyenne historique de faibles fluctuations de valeur, sont généralement bien adaptés à la diversification d’un portefeuille d’actions.

Astuce: une variante relativement simple et bien diversifiée est un portefeuille composé précisément de ces deux catégories d’actifs, à savoir des actions mondiales et des emprunts d’État sûrs.

C’est dans ce contexte que la revue allemande «Finanztest» a développé le portefeuille dit «de pantoufles», désormais bien connu des spécialistes, qui mise précisément sur ces deux catégories d’actifs et vise à permettre aux investisseurs privés un placement aussi simple que possible, mais diversifié.

Diversification avec l’immobilier

En principe, les biens immobiliers non cotés en bourse sont un bon moyen de diversification, car ils ne présentent pas de fluctuations quotidiennes des prix du marché et ne sont donc pas corrélés à l’évolution du marché des capitaux. Dès lors qu’un investissement immobilier direct est possible pour un investisseur, cela permet d’assurer un meilleur rapport risque-rendement dans le portefeuille.

Pour les sociétés immobilières cotées en bourse, le coefficient de corrélation entre les REITS américains et les actions mondiales est de 0,73 selon JP Morgan Asset Management. Leur corrélation est donc relativement élevée et l’effet de diversification plutôt faible.

Diversification avec les matières premières et l’or

Les matières premières et l’or peuvent contribuer à la diversification d’un portefeuille. Certes, il faut garder à l’esprit que les investissements directs dans les matières premières ou les métaux précieux ne génèrent pas de rendement courant, mais selon JP Morgan Asset Management, l’or affiche un coefficient de corrélation inférieur à 0,2 par rapport aux marchés d’actions et au moins inférieur à 0,5 par rapport à la plupart des obligations. La corrélation entre les matières premières et les obligations est en grande partie négative et inférieure à 0,5 par rapport aux marchés d’actions.

On constate aussi régulièrement que l’or est recherché comme valeur refuge durant les phases de marché particulièrement difficiles. En mars 2023, par exemple, lorsque plusieurs banques régionales américaines ont connu des turbulences et ont dû partiellement fermer, les marchés d’actions se sont effondrés, tandis que l’or s’est apprécié. L’or peut donc être un bon facteur de diversification, surtout en temps de crise.

Remarque: les stratégies relevate «modest», «dynamic», «ambitious» et «maximum» comprennent 2 à 4% de «placements alternatifs» – et ce terme recouvre un fonds indiciel reflétant l’évolution de la valeur de l’or.

Diversification avec liquidités et devises

Les liquidités, c’est-à-dire les avoirs en compte, peuvent également contribuer à la diversification d’un portefeuille, car elles ne sont soumises à aucune fluctuation de cours et ne présentent donc aucune corrélation avec les actions, les obligations ou d’autres catégories d’actifs. Elles ne sont pas non plus touchées par les crises sur les marchés des capitaux ou les récessions, mais perdent fortement en valeur réelle dans un environnement très inflationniste.

Les investissements dans d’autres monnaies que la monnaie nationale peuvent constituer un autre élément de diversification. L’une des raisons à cela est que les devises étant toujours négociées par paires, elles ne peuvent jamais toutes chuter en même temps. Certes, cela comporte des risques de change, mais un portefeuille diversifié par devise peut protéger contre une forte dépréciation de la monnaie nationale.

Diversification avec des cryptomonnaies

Les cryptomonnaies constituent une autre source de diversification d’un portefeuille. Certes, la plupart des monnaies virtuelles sont encore très jeunes, ce qui explique l’absence de données historiques à long terme, mais de premières études montrent que la corrélation entre le Bitcoin et le S&P 500 n’était que de 0,15 jusqu’en avril de l’année dernière. Depuis lors, ce ratio est passé à 0,5, mais les cryptomonnaies peuvent aussi aider à mieux diversifier un portefeuille et donc à améliorer le profil risque-rendement.

Diversification simple avec les ETF

Comment mettre en œuvre une large diversification avec les ETF

L’un des moyens les plus simples d’atteindre une large diversification du portefeuille est d’investir dans des ETF. Du point de vue de l’investisseur, ces produits offrent différents avantages: comme ils ne reproduisent qu’un indice de manière passive, ils ont des frais moins élevés, sont négociables chaque jour de bourse et sont généralement considérés comme très transparents. En revanche, l’augmentation de valeur potentielle est limitée: elle correspond à l’évolution de la valeur de l’indice sous-jacent moins les coûts.

Autre avantage: les ETF permettent de réaliser très facilement une large diversification. En effet, il existe des ETF sur un grand nombre d’indices d’actions, dont le MSCI World ou le FTSE All World, mais aussi des possibilités d’investissement sur le marché obligataire. Les investisseurs peuvent ainsi miser sur des emprunts libellés en francs suisses de différentes durées, mais aussi sur des emprunts fédéraux, des emprunts d’État américains ou différents indices obligataires mondiaux. Comme alternative aux investissements en or physiques, les investisseurs ont désormais la possibilité d’investir dans ce métal précieux par le biais d’ETF, par exemple dans le cadre de certaines stratégies de relevate.

Exemple de portefeuille

Comme la propension au risque ainsi que les objectifs de placement et la durée de placement varient d’un investisseur à l’autre, il n’existe pas non plus de portefeuille adapté à chaque investisseur. Un portefeuille modèle axé sur la croissance et pouvant être mis en œuvre avec des ETF pourrait toutefois se présenter comme suit:

  • 60% d’actions largement diversifiées, par exemple par le biais d’un ETF sur le FTSE All World ou le MSCI World
  • 20% d’emprunts d’État via un ETF sur le marché obligataire suisse
  • 10% d’or soit physiquement, soit par le biais d’un ETF
  • 10% de liquidités

Avec ce portefeuille modèle à la structure très simple, les investisseurs utilisent quatre catégories d’actifs différentes, mais ils sont également bien diversifiés dans le domaine des actions. Chacun de ces domaines peut être diversifié davantage grâce à des investissements supplémentaires, les pondérations peuvent être modifiées rapidement et d’autres catégories d’actifs telles que les cryptomonnaies ou les matières premières peuvent être ajoutées.

Conclusion: There is a free lunch

À Wall Street, il y a un proverbe: «There is no such thing as a free lunch». En d’autres termes: tout avantage supposé d’investissement doit être acheté avec certains inconvénients. Les obligations des principaux pays industrialisés sont par exemple un placement très sûr, mais ce faible risque est compensé par un rendement moyen inférieur à celui d’actifs plus risqués tels que les actions. Il y a donc des coûts d’opportunité. Ceux qui aspirent à un rendement potentiellement plus élevé doivent l’acheter avec un risque plus élevé. Et il en va de même pour tous les investissements.

Mais depuis Harry Markowitz, nous savons qu’il y a une exception. Selon lui, «Diversification is the only free lunch in investing». Les investisseurs privés, en particulier, devraient impérativement emporter ce déjeuner gratuit et ne pas croire à tort qu’ils ont un flair infaillible pour mettre ensuite tous leurs œufs dans le même panier. Cela peut fonctionner et générer des rendements de rêve, mais aussi des pertes très douloureuses qu’il ne sera plus possible de rattraper dans une vie.

Investir de manière diversifiée avec relevate

Quiconque investit ses avoirs du troisième pilier ou ses avoirs de libre passage avec relevate est automatiquement diversifié. Nos stratégies «modest», «dynamic», «ambitious» et «maximum» se diversifient en investissant dans cinq catégories d’actifs différentes (liquidités, obligations, actions, immobilier et placements alternatifs).

Comme l’investissement dans chaque catégorie d’actifs se fait par le biais de fonds indiciels dans lesquels de nombreuses valeurs différentes sont répliquées, une diversification optimale est également assurée au sein de chaque catégorie. Les stratégies «safe» et «exited», qui misent à 99% sur les obligations ou les actions, offrent donc aussi un degré élevé de diversification, même si ce n’est délibérément pas autant que les autres stratégies, car elles ont été conçues pour des investisseurs particulièrement réticents/enclins au risque.